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ToggleUn peu de bon sens
Avez-vous déjà entamé une lecture sans commencer par le commencement ? C’est déplaisant, n’est-ce pas ? En lisant la troisième partie de cette petite série d’articles sans avoir lu la première ni la seconde partie au préalable, vous risquez de ressentir le même type de frustration ; c’est pourquoi, si vous n’avez pas encore lu les deux premières parties, je vous invite à vous y rendre avant d’entamer la présente lecture.
Ne vous inquiétez pas, cet article ne se téléportera pas durant votre courte absence … Je vous dis donc « à bientôt » 😉
Pour ceux qui sont ici en connaissance de cause, voici la conclusion de cette petite série d’articles.
Pourquoi la "morpho-anatomie" est-elle difficile à comprendre ? (partie 3)
Dès lors que la logique d’une théorie est définie, il devient contradictoire de justifier cette même théorie par une logique différente, n’est-ce pas ?
Selon le principe de non-contradiction, « il est impossible qu’une seule et même chose soit, et tout à la fois ne soit pas, à une même autre chose, sous le même rapport » [64].
Et pourtant …
Bien que le souhait de base des bros prônant la « morpho-anatomie » soit de démarrer d’un constat objectif pour ensuite proposer des solutions adaptées à chacun, il leur arrive de contredire leur propre discours par pure négligence, ce qui peut propager beaucoup de confusion dans la communauté, au point de rajouter une difficulté supplémentaire à comprendre cette théorie.
Si vous vous réclamez honnêtement de la « morpho-anatomie », je pense que votre discours sera in/directement fataliste tôt ou tard, et que vous vous contredirez vous-mêmes un jour sans forcément en avoir conscience.
Vous pensez que j’abuse ? Voyez par vous-mêmes via les exemples ci-dessous.
Exemples où un représentant de la "morpho-anatomie" se contredit lui-même
[65] Inciter à l’évitement d’une posture fataliste en expérimentant plusieurs activités physiques, plusieurs mouvements, en développant un muscle « pour lequel nous ne serions pas fait », et dire en parallèle que certaines personnes ne doivent surtout pas abuser des exercices de développés couchés pour les pectoraux sous peine de se déchirer le grand pectoral à terme [4].
C’est totalement incohérent qu’un tel discours prône à la fois la « logique de la morpho-anatomie » en incitant en parallèle à l’anti-fatalisme. Si ce n’est pas la logique de la théorie qui est à revoir, c’est le positionnement anti-fataliste. En l’occurrence, il n’est pas rationnel de dire que certaines personnes se déchireront le grand pectoral à terme en abusant des exercices de développés couchés, et conseiller en parallèle de tester de nouveaux exercices (des développés couchés ?), …
Quel conseil sommes-nous censés suivre entre l’importance de diversifier ses exercices et l’importance de cibler des exercices « adaptés à sa morphologie » ? C’est une question que toute personne pourrait se poser avec un peu de recherche et de comparaison des sources sur internet.
Note : peut-être me répondriez-vous que l’un n’empêche pas l’autre, que nous pouvons à la fois cibler des exercices en fonction de notre morphologie (et ainsi en tirer les bienfaits qui en découle en termes de plus grande performance et de moindre risque de blessure) tout en diversifiant nos entrainements ? Si c’est ce que vous pensez, je vous invite à relire le second article de la présenté série afin d’un peu plus nuancer votre opinion.
Cette incohérence est renforcée par de l’imprécision, ce qui une fois de plus rajoute de la difficulté à comprendre la logique des prôneurs de cette théorie. Dans mon exemple, cela s’apparente au passage suivant : « certaines personnes ne doivent surtout pas abuser des exercices de développés couchés pour les pectoraux sous peine de se déchirer le grand pectoral à terme ».
- « Ne pas abuser » ne veut absolument rien dire. À quel volume faisons-nous référence exactement et pour quel niveau de tolérance des tissus ? Effectivement, c’est la dose qui fait le poison. Mais dans ce cas, il ne faudrait surtout pas abuser de la marche sous peine de cumuler une importante fatigue hebdomadaire, et ainsi augmenter son risque de blessure à l’entrainement …
- De plus, « à termes » relève aussi de l’imprécision. Quand exactement ? Dans un futur hypothétique lors de mes 65 ans, lorsque ma blessure à cet âge confirmera enfin cette théorie ?
- Je me demande sincèrement comment on peut parler de « déchirure » (sous-entendu « arrachement partiel/total du muscle/tendon ») avec un niveau de précision aussi mauvais, et encore dire que « la vérité n’est pas toujours plaisante à entendre ».
Autre exemple de même type
[8] Dire que la « morpho-anatomie » n’est pas un fatalisme en soit, qu’elle a pour but de maximiser les résultats pour qui le souhaite et que tout le monde peut progresser avec n’importe quel exercice, et dire en parallèle que c’est très dangereux pour certaines personnes de soulever lourd avec une « morphologie non adaptée » pour le CrossFit®, l’haltérophilie, etc [7].
- « Très dangereux » ? À partir de quand ? Jusqu’à quel point ?
- « Soulever lourd » ? Que cela signifie-t-il à l’échelle individuelle ?
Associer le CrossFit® et l’haltérophilie à des sports à haut risque de blessure est une grosse prise de risque, car ce n’est pas ce qui est suggérer au sein de la littérature scientifique [66, 67]. « Très dangereux » ne peut donc pas s’associer à ces deux sports, ce qui revient à abandonner la désignation « certaines personnes » … Si par « certaines personnes » le message stipulait qu’il était possible de se blesser en pratiquant du CrossFit® ou de l’haltérophilie, ce n’est en rien un argument légitime pour qualifier ces deux sports de « très dangereux » ; on appelle juste cela la vie, car dans la vie on ne peut pas toujours tout contrôler …
Pourquoi la "morpho-anatomie" est-elle difficile à comprendre ? (partie 4)
J’ai bien compris que plusieurs personnes ayant recours à « l’analyse morpho-anatomique » s’accordent à penser que cette dernière peut être utilisée à tort, comme excuse empêchant de commencer la pratique de la musculation, dû à la croyance du déterminisme fataliste de son potentiel personnel à l’annonce des résultats de « l’analyse morpho-anatomique » [5, 7, 8, 36]. Ce sujet a même été abordée dans une vidéo à part [65].
Note : il ne suffit pas de dire « mon discours ne prône pas le fatalisme » pour que ce soit le cas. Pour rappel, une contradiction mûre se fait sur base d’arguments fondées, et non sur base de ce qui a trait à la subjectivité (sentiment, opinion, impression, etc). Non pas que la subjectivité ne soit pas importante à considérer, mais elle est à prendre pour ce qu’elle est : subjective. Et dès lors qu’elle est exprimée, la moindre des choses est de l’identifier explicitement, au lieu de voiler son apparence par celle de l’objectivité ; comme ont l’art de le faire plusieurs bros représentants une théorie d’entrainement (telle que la « morpho-anatomie » par exemple) …
Malgré cela, ça ne casse pas trois pattes à un canard de structurer un minimum l’orientation de son discours, au lieu de parler dans différentes directions et ainsi laisser la porte ouverte à de multiples interprétations générée par la confusion de l’internaute, étant induite par le manque de précision de l’émetteur du message. Nous sommes responsables des informations que nous véhiculons, qui que nous soyons (surtout si nous avons une quelconque affiliation professionnelle avec le milieu du sport).
Note : c’est bien la seule source que j’ai trouvée dans laquelle j’ai entendu un prôneur de la « morpho-anatomie » émettre une hypothèse sur sa potentielle contribution au fatalisme (avec toute ma sincérité, bravo pour cette ouverture d’esprit Rudy !) : https://www.youtube.com/watch?v=3Wgpi_zqHMs (16:17)
En nous basant sur l’estimation de Greg, nous pouvons dire ceci : entre considérer que la longueur de nos segments représente le facteur déterminant à la performance et le fait qu’ils n’impactent que maximum 10% de notre performance [38], il y a un monde de différence. Dans ce monde, se trouve malheureusement beaucoup de personnes noyées dans la masse d’informations, ayant un rapport anxieux au mouvement, à l’entrainement, au résultat, juste parce que des « bros » ont cru bon d’étaler leur certitude vis-à-vis de « ce qui est bon » et de « ce qui ne l’est pas ». Il me semble que cette potentiel confusion est ce qui peut amener certains à stagner, voire pires dès lors que le sujet du risque de blessure est mal évoqué : cela pourrait laisser la porte ouverte à des interprétations telles que la prédominance innée de la fragilité de notre corps, la kinésiophobie, la peur de ne plus savoir en quelles informations il faut croire et celles dont il faut se méfier, …
Admettons un instant que la théorie de la « morpho-anatomie » s’avère exact sur le plan de la performance. Admettons que les sportifs bénéficient bel et bien d’un avantage de performance significatif en ciblant des exercices « adaptés à leur morphologie ». Même si cela était vrai, il suffit d’écouter la plupart des représentants de la « morpho-anatomie » pour comprendre que leur discours est bâclé en termes de prévention vis-à-vis des risques de blessure à l’entrainement. Je pense qu’un débutant qui écoute le discours de la plupart des représentants de cette théorie ne peut que se perdre dans les innombrables assertions non sourcées, lorsque ce n’est pas de sa propre initiative qu’il boit les propos de son idole, ou peut-être les deux à la fois.
Note : selon moi, rien ne justifie un laxisme du langage, surtout lorsque l’on aborde un sujet aussi sensible que le risque de blessure !!! De plus, bien que cela puisse sembler compliqué, il n’est jamais trop tard pour s’émanciper d’une théorie qui limite notre vision de l’entrainement, même vis-à-vis de celles qui nous font éprouver de la peur (voir sous chapitre « le mot de la fin »).
Que devrait on retenir de la "morpho-anatomie" ?
Malgré les quelques avantages indirects des théories des bros (voir « introduction » au premier article), pour les raisons évoquées dans le second article « Morpho-anatomie : Critique », je considère la « morpho-anatomie », telle qu’elle est présentée par nombre de ses adeptes, comme un dilué mal digéré de l’anthropométrie. Autrement dit, je pense que « l’analyse morpho-anatomique » n’est ni fiable ni pertinente.
Peu importe les raisons poussant à « l’analyse morpho-anatomique » (voir chapitre correspondant au premier article), voici les informations qui me semblent essentiel d’être retenu à propos de la « morpho-anatomie ».
1. Manque de fiabilité
La « morpho-anatomie » est souvent présentée par ses adeptes en même temps que « l’analyse morpho-anatomique », ce qui rend difficile leur distinction. Or, cette distinction est indispensable, étant donné que cela permet d’isoler la définition de la « morpho-anatomie » pouvant se définir comme telle : « l’étude des structures du corps sur le plan musculaire, osseux, nerveux notamment » [3] ; dès lors, cette théorie devient critiquable.
Lorsque nous apprenons l’origine de la « morpho-anatomie », étant un néologisme, nous apprenons que ce n’est pas une discipline scientifique [22], ce qui nous permet de comprendre en partie pourquoi les prôneurs de cette théorie ne sourcent presque jamais leur propos via la littérature scientifique.
En ne sourcant presque jamais leur propos (autrement que par l’expérience personnelle), les représentants de la « morpho-anatomie » font souvent preuve d’imprudence, ce qui les amène parfois à faire des généralisations et des simplifications excessives de la complexité de la physiologie humaine à travers cette théorie ; bien que leur revendication primaire soit « l’individualisation ».
Par conséquent, il est essentiel d’aborder les concepts de l’entrainement avec un esprit critique, afin d’éviter de les utiliser comme des dogmes stricts ; c’est pour cela que vouloir déclassifier un individu pour le replacer dans une autre case ne fait pas sens.
Exemple : sortir de la classification des « somatotypes » pour entrer dans la classification de la « morpho-anatomie » [68].
Après ce que vous venez de lire jusqu’à présent, de quelles bonnes raisons valables disposez-vous encore pour accorder plus de confiance en des connaissances de bros plutôt qu’en des connaissances scientifiques ? Certes, la littérature scientifique comporte son lot de biais et d’erreurs, mais cette réalité n’est pas suffisante pour l’invalider globalement. Pour rappel, il importe de distinguer le scepticisme légitime du scepticisme idéologique/économique/politique [17] ; d’autant plus que l’expérience personnelle n’a pas la capacité méthodique d’une ECR [29] (cette comparaison peut sans doute s’étendre à d’autres formats d’études scientifiques). De ce fait, nous disposons de connaissances plus fiables et plus raisonnables au sein de la littérature scientifique via l’anthropométrie (qui est un champ de recherche officiel pour rappel), et plus précisément via la kinanthropométrie en ce qui nous concerne, contrairement à la « morpho-anatomie » (qui n’est pas un champ de recherche officiel).
2. Nouveau paradigme de la "morpho-anatomie"
Dans le meilleur des cas (rarement donc), lorsque les explications sont sourcées et ne semblent pas se contredire, lorsque la conversation semble retracer une épistémologie cohérente en elle-même (notamment par minimisation de l’emploi de termes abstrait injustifié), et qu’une attention particulière est accordée à la forme du message, la « morpho-anatomie » nous informe uniquement que l’humain est complexe et qu’il se doit d’être traité en tant que tel. C’est tout …
Exemple (le seul que je connaisse regroupant ces composantes) : https://www.youtube.com/watch?v=Od1qK5hI0Hg&t=8s
À l’instar d’une mauvaise interprétation du BPSM (modèle biopsychosocial) [20], beaucoup se servent à tort de la « morpho-anatomie » comme moyen de solution permettant d’identifier les « difficultés/problèmes » et comme moyen de prescrire de nouveaux exercices « mieux adaptés », alors que la meilleure interprétation que l’on puisse en avoir n’est pas fiable pour établir un quelconque lien de causalité entre l’observation (encore faut-il qu’elle en soit une) et les solutions proposées par ses représentants (prescription d’exercices « adaptées à sa morphologie », réduire l’amplitude de mouvement, changer d’angle de mouvement, etc).
D’un point de vue pratique, une bonne interprétation typiquement musculo-articulaire est de considérer que plusieurs facteurs coexistent, tels que l’attachement des tendons, la longueur des segments osseux, la quantité de muscles musculosquelettiques, etc, de façon à impacter plus ou moins nos performances à l’entrainement. Cette constatation diffère grandement de l’attitude consistant à émettre ses propres liens de causalité, et ainsi établir sa propre hiérarchisation d’importances des concepts …
Exemples de ses propres liens de causalité : la longueur des segments osseux est le facteur majeur déterminant la performance sportive, [faites votre choix] morphologie vous prédispose plus ou moins à un risque de blessure sur [faites votre choix] comme exercice, …
En tant que pratiquant de musculation, il importe de focaliser son attention sur ce qui relève de notre pouvoir d’action, au lieu de tomber dans le vice de la prédiction tautologique.
Peut-on changer l’attachement de ses tendons ? Non. Peut-on changer la longueur de ses segments osseux ? Non. Nous pouvons en revanche améliorer notre hypertrophie/force musculaire via une meilleure hygiène de vie générale et des entrainements orientés en ce sens, en plus d’améliorer notre technique d’exercice en apprenant à mieux recruter nos muscles moteurs et en minimisant les compensations inutiles. Voilà ce que sur quoi nous devrions focaliser notre attention, en plus de considérer le niveau et les objectifs du moment ; les composantes de la « morpho-anatomie » sont loin d’égaler les priorités qui viennent d’être citées. En cela, vous pouvez très bien ne jamais vous soucier du choix des exercices en fonction de la longueur de vos segments osseux, car ce n’est pas significatif aux gains de force et d’hypertrophie musculaire sur le long terme, d’autant plus que votre corps n’est pas prédisposé au risque de blessure de façon inhérente.
En tant que pratiquant de musculation, vous avez de ce fait beaucoup plus important à penser ; ce qui nous amène au point suivant.
3. Solutions alternatives
Pour évoluer en vous focalisant sur vos véritables priorités, et pour éviter d’accorder un niveau d’importance supérieur à une information qui ne le mérite pas, je vous recommande de lire et d’appliquer les conseils véhiculés au sein de ce guide (dont je me suis partiellement servi pour nourrir cet article).
Ce guide est un très bon fil conducteur général selon votre niveau de pratique, vous permettant ainsi de remettre de l’ordre dans votre tête si une théorie telle que la « morpho-anatomie » a négativement chamboulée votre conception de l’entrainement.
De plus, maintenant que vous avez compris que c’est vous qui déterminez votre silhouette ainsi que vos performances et non l’inverse, maintenant que vous savez qu’il est impossible de connaitre en avance le niveau que quelqu’un est en mesure d’obtenir, que la prédiction des blessures est un mythe, etc, vous avez tout intérêt à vous fixer des objectifs réalistes et graduellement challengeant, afin d’éviter de vous laisser submerger par la frustration et le découragement induit par toute théorie de l’entrainement se voulant prévenante en apparence mais dont la constitution de la logique d’application est souvent peu fiable voire de piètre qualité.
Pour vous aider à y voir encore plus clair, voici un autre fil conducteur dont vous pouvez bénéficier durant votre parcours sportif (que je vous recommande bien évidemment de coupler avec le guide précédent).
Les recommandations pratiques de cette étude pourraient aussi vous être utiles.
Il peut y avoir un fossé important entre la connaissance d’un sujet et sa mise en application pertinente ; d’où l’importance de faire appel aux services d’un coach personnalisé compétent. Voici quelques-unes de mes recommandations.
Conclusion
Il y a bel et bien de quoi se perdre vis-à-vis des théories se voulant adopter une approche individuelle de l’entrainement. Non seulement je n’ai traité qu’une d’entre elles, mais en plus les prôneurs de ce type de théorie s’expriment souvent par amalgame et de façon non sourcé, ce qui rend la décortication du tronc commun de leur logique très compliqué.
Si vous vous sentez concerné, je comprends tout à fait votre volonté de ne pas être assigner à telle classification statique plutôt qu’à une autre. Il n’y a rien de plus normal ! Sachez néanmoins qu’arrêter votre sport, en vue de vous détacher d’une quelconque forme de classification potentiellement anxiogène n’est pas forcément une réponse appropriée à votre situation. La raison est simple : il n’est pas nécessaire d’être déjà bon dans un sport pour avoir le droit de le pratiquer ; l’inverse contredirait le principe d’adaptation.
Chaque personne a son propre potentiel d’adaptation, qui peut varier en raison de facteurs tels que la génétique, les antécédents sportifs, les contre-indications médicales, la composition corporelle, l’hygiène de vie, etc. De ce fait, l’adaptation des résultats de toute activité physique est un principe fondamentalement individuel, car il permet de progresser au rythme des besoins et envies du pratiquant, contrairement à la classification des individus fortement éprouvées par l’analyse de théories de l’entrainement telle que la « morpho-anatomie » (bien que nos très chers bros diront le contraire).
Selon mon expérience, penser que votre programme d’entrainement se défini essentiellement d’après votre typologie sportive actuelle peut freiner votre progression dans le sport que vous avez entrepris, peut vous faire entretenir un rapport à l’activité physique qui ne vous plait pas (potentiellement anxiogène), et vous ferme plus facilement à la possibilité de tester de nouvelles activités physiques car « ce n’est pas fait pour vous » ; c’est pourquoi accorder plus d’importance au principe d’adaptation (propre à chaque individu) revient à nier les concepts figeant dans le marbre, et incite donc à s’épanouir physiquement/mentalement dans le sport que l’on souhaite entreprendre. Effectivement, il existe plusieurs possibilités efficaces pour progresser, pour devenir plus fort, gagner du muscle et perdre de la graisse entre autres. Seulement, nous n’avons pas eu besoin d’attendre la « morpho-anatomie » pour individualiser les entrainements ; c’est plutôt la « morpho-anatomie », telle qu’elle est véhiculée, qui a besoin d’apprendre ce qu’est l’individualisation de l’entrainement …
En tant que débutant en powerlifting/fitness, il est préférable de se concentrer sur l’acquisition des bases et de s’y tenir (voir sous-chapitre « solutions alternatives »). De plus, je ne peux que vous recommander de baser votre approche de l’entrainement sur des preuves et des connaissances solides, et non sur des assertions infondées ; je vous invite donc à vous rendre au chapitre « pour en savoir plus » afin de bénéficier de nouvelles sources d’apprentissage.
Moralité : « Votre silhouette ne vous définit pas. C’est vous qui la définissez » [51].
Le mot de la fin
Si vous pensez qu’une étude scientifique n’est pas sexy/facile d’apprentissage, et que c’est plus facile/tentant de visionner vos influenceurs préférés à la place, je vous comprends tout à fait, et je suis même d’accord avec vous !
Cependant, avec de l’honnêteté intellectuelle, il me semble juste de dire que la présente série d’articles est « bonne ». Et pourtant … J’étais auparavant un grand fan de l’ancienne sphère des influenceurs du fitness francophone ; je fais référence à Frédéric Delavier, Michael Gundill, Jamo Nezzar, Rudy Coia, et j’en passe. Sincèrement, je buvais leur propos de l’époque, j’étais obnubilé par leur assertions au point de les vénérer.
Le contraste est le suivant : moi qui idolâtrais aveuglément ces influenceurs fitness, j’en suis venu à écrire une série de trois articles de cette qualité (dont je suis extrêmement fier !). J’étais un bro, un bon bro bien têtu (une sorte de pokémon rare ah ah) en opposition radicale avec la science. Mais aujourd’hui c’est complètement l’inverse ! J’ai positivement changé à propos de la « morpho-anatomie », écrire cet article m’a permis de m’en apercevoir.
Il y a plusieurs années, quelqu’un m’a dit que, de son point de vue, la « morpho-anatomie » n’était pas fiable. Et vous savez quoi ? Je ne l’ai pas cru. Je lui en ai même voulu … La réalité était la suivante : je ne voulais pas croire cette personne, ou plutôt je n’étais pas prêt à la croire, car une partie de mon existence reposait sur l’attachement que j’éprouvais envers les prôneurs de cette théorie. L’ironie du sort fait que cette personne est aujourd’hui mon coach personnel de powerlifting, que je considère comme l’un de mes mentors. En cela, je peux vous garantir que si j’avais continué à limiter mon apprentissage dans la sphère du fitness francophone, je serais sans doute encore aujourd’hui un fan de la « morpho-anatomie » et de ses représentants …
J’essaie donc de vous dire que, bien que la lecture d’une étude scientifique soit compliquée, vous pouvez toujours vous orienter vers des intermédiaires (se situant entre vous et la littérature scientifique) qui font un super travail de vulgarisation (telle que la revue « MASS » proposée au chapitre « pour en savoir plus » du premier article) ; il me semble que ce sera toujours mieux plutôt que de visionner un contenu non sourcé se voulant vrai. D’autant plus que si moi j’ai pu changer dans le bon sens, alors vous aussi vous en êtes capable (ne vous inquiétez pas, je n’ai pas de formation en « développement personnel » à vous vendre).
Moi en tout cas, je crois sincèrement en vous et en votre capacité à vous dépasser. Sur votre route, vous conserverez sans doute plusieurs croyances limitantes, il vous arrivera peut-être de les protéger à certains moments. Mais retenez ceci : prenez le temps nécessaire de traiter un à un vos aprioris, et poursuivez ensuite votre évolution en acceptant vos défauts passés. En tant qu’être humain, nous avons une tonne de défauts ! C’est pourquoi il me semble plus sage que vous vous concentriez sur ce que vous êtes en mesure d’accepter comme changement, plutôt que de vous forcer à vouloir tout changer en une fois, ou de perdre votre temps à essayer de repérer des défauts que vous n’êtes pas en mesure de cerner par vous-même. Formez-vous auprès des meilleurs pour vous-même devenir meilleur en retour. Et surtout, n’oubliez pas qu’une simple décision est à la base de tout changement …
Rappel : respectons les personnes pensant différemment de nous
Je tiens à ce chapitre, car le sujet de la « morpho-anatomie » peut facilement créer la polémique.
Peu importe nos connaissances, peu importe nos points d’accord et de désaccord, nous nous devons d’être respectueux envers autrui.
Certes, nous avons le droit, et parfois même le devoir, de prendre la parole sur des sujets pour lesquels nous avons quelque chose d’intelligent à dire. Mais l’approche à partir de laquelle nous nous exprimons se doit d’être irréprochable dans la distinction des idées de la personne. Pas de sous standardisation possible. Ne faisons donc pas aux autres ce que nous ne voudrions pas que l’on nous fasse.
Dites-vous que cette fois c’est peut-être vous qui « donnez » une leçon moralisatrice et infantilisante à votre interlocuteur, mais peut être que la fois prochaine ce sera à votre tour de subir ce châtiment, qui finalement ne fait que du mal à la personne qui le vit en plus de desservir la communauté et d’engendrer un cycle de haine.
Même si la justification profonde du concept employé par notre interlocuteur est un appel implicite à le croire sur parole sans isoler aucune variable, même si ce dernier se contente de justifier superficiellement la théorie employée par la progression de ses clients et des témoignages positifs (si c’est un coach sportif par exemple), même si globalement nous pensons que l’interaction de notre interlocuteur manque cruellement de rigueur intellectuelle et que ce dernier répond souvent à côté de nos questions, rappelons-nous que le respect n’est pas uniquement réservé aux animaux de compagnie.
De plus, nous pourrions être étonnés d’apprendre que notre impression n’ait pas été la bonne. Pour illustrer mes propos, voici un passage d’un ancien article de Greg qui nous concerne tous (dommage qu’il ait été retiré de son site internet) [69] : « bien que les stéréotypes facilitent notre pensée en nous offrant une position commune préétablie pour vraie et sur laquelle s’appuyer, afin de ne pas être submergé par les détails de l’existence, étant donné que notre cerveau n’est pas fait pour analyser consciemment chaque variable indépendante d’une personne dans chaque situation, ils sont faux dans de nombreux cas ».
Peu importe la définition qu’on lui assigne, je pense qu’un débat cherchant à convaincre autrui sans présenter ses positions et sans les étayer est un piètre débat. Je suis personnellement partisan de cette définition du débat [70] : « le débat est considéré comme un lieu de construction et de partage de valeurs. Il fournit l’occasion de développer des attitudes d’écoute, de questionnement et de réflexion sur la position d’autrui, de dialogue et de confrontation en public ». La médisance ne fait donc pas partie de ma définition du débat, et je vous invite tous (sans exception) à adopter la même définition au quotidien.
Parenthèse sur les bros
En tant que personnage public, les bros peuvent parfois chercher la provocation par leur caractère excentrique. Et même s’ils cherchent volontairement la provocation et qu’ils contribuent eux-mêmes à se faire une mauvaise image publique, aucune raison n’est valable pour déformer ou ridiculiser leur message initial. Se servir d’une quelconque raison, en vue d’amoindrir les propos d’une tierce personne, me semble être une démarche de paresseux n’ayant ni l’audace ni l’intelligence de contredire sur base d’argument fondés ; à l’instar des personnes se moquant des platistes sans être en mesure de justifier pourquoi la terre est géoïde (comme le dirait le YouTubeur « Mr Sam »).
Note : bien que nous ne soyons pas obligés de toujours justifier nos positions envers autrui, un manque de respect ou de bienveillance peut aussi être la cause du refus d’argumenter de façon fondée.
Quoi que l’on pense des bros et de leurs idées, quoi qu’on en dise, peu importe nos points d’accord et de désaccords, eux au moins s’expriment à visage découvert lorsqu’ils s’adressent à quelqu’un, contrairement aux rageux ayant suffisamment de courage pour s’exprimer derrière un pseudonyme et une photo qui n’est pas la leur. Ce n’est donc pas pour rien que la place des rageux se trouvent derrière un écran, car c’est bel et bien là que se trouve leur place : spectateur derrière un écran.
Si vous pensez que vous avez quelque chose de pertinent à dire, dites-le en créant une chaine YouTube, en écrivant des articles de blog, en concevant un podcast, … Ce sera toujours mieux plutôt que de cracher de la haine envers un parfait inconnu, ou que de représenter ce énième commentaire contribuant à du mépris et/ou à du harcèlement.
Qui que vous soyez, si vous vous plaignez du comportement d’autrui alors que vous n’avez pas changer votre propre comportement, en l’occurrence, si vous n’êtes pas d’accord envers les propos d’une tierce personne (en « morpho-anatomie » par exemple ?) et que votre désaccord ne présente pas clairement vos positions de façon étayées, je pense que vous commettez une grossière erreur (Albert Einstein penserait sans doute que vous êtes fou..). Comme j’aime le dire, plus une personne use d’artifices (abus du langage non-verbal/para-verbal, décontextualisation, attaques ad personam, etc) pour faire valoir son autorité, plus elle s’investit à prouver sa carence intellectuelle vis-à-vis du sujet traité.
À bon entendeur.
Petite foire aux questions
"Pourquoi la morpho-anatomie est-elle essentiellement connue en francophonie ?"
La raison pour laquelle la « morpho-anatomie » est essentiellement connu en francophonie n’est pas parce que cette théorie est « malheureusement méconnue » (sous-prétexte qu’elle mérite plus de reconnaissance) comme aime le rappeler ses représentants, mais plutôt parce que cette théorie émerge de la francophonie.
Après état des lieux, vous avez pu constater le manque de fiabilité et de pertinence de cette théorie selon moi, ce qui représente sans doute la seconde raison pour laquelle la « morpho-anatomie » n’est pas reconnue à plus grande échelle.
"La morpho-anatomie, aura-t-elle un jour une plus grande utilité ?"
Peut-être suis-je l’un des rares critiqueurs de la « morpho-anatomie » me demandant cela, mais je pense que certaines composantes de cette théorie pourraient un jour s’avérer utile dans l’histoire de la connaissance, selon les principes de la dialectique Hégélienne (suppression, conservation, dépassement) [71].
Rappelez-vous que sans l’IMC (indice de masse corporelle) d’Adolphe Quetelet, le Dexa Scan ne serait peut-être pas ce qu’il est aujourd’hui. Peut-être que certaines composantes de la « morpho-anatomie » seront un jour la condition du progrès d’une quelconque forme de connaissance, ou peut-être suis-je juste trop optimiste …
"Pourquoi avoir écrit de façon à critiquer la morpho-anatomie ?"
Car je souhaite que les gens s’informent à partir de connaissances fiables et pertinentes. D’autant plus que je n’ai jamais été totalement satisfait des différentes critiques opposées à cette théorie.
Concevoir la présente série d’articles m’a permis de répondre à mon objectif de transmission de connaissance, en plus de me satisfaire personnellement dès lors que je conscientise le fait qu’un contenu utile et riche d’informations critiquant la « morpho-anatomie » est en libre accès sur internet.
"Si la morpho-anatomie n'est ni fiable, ni pertinente, doit-on considérer que le contenu payant véhiculé par ses représentants (livre, formation, etc) ne mérite pas d'être acheté ?"
Durant votre lecture, vous avez pris connaissance de ma position vis-à-vis de la « morpho-anatomie ». Effectivement, c’est une théorie que je considère comme non fiable et non pertinente, dû aux raisons évoquées dans la présente série d’articles.
Cependant, vous avez le droit de penser le contraire.
J’irais même plus loin. Pour mieux connaitre un sujet, autrement dit, pour se rapprocher de la vérité (qui n’existe qu’en une seule version, ce qui signifie que cette dernière n’est pas qu’une affaire d’opinions), il convient de penser par l’adhésion mais aussi et surtout par la contradiction ; à l’instar du plan dialectique « thèse – antithèse – synthèse ». Étant donné que la présente série d’articles a critiqué la « morpho-anatomie » uniquement sur base d’informations en libre circulation sur internet (gratuites donc), je vous invite à acheter du contenu prônant la « morpho-anatomie » (un livre, une formation, ce que vous voulez).
Pourquoi donc me diriez-vous ?
La raison est simple. Je veux que vous soyez acteur de votre esprit critique en explorant la « morpho-anatomie » d’une façon différente que celle présentée dans cette série d’articles.
Lorsque j’étais moi-même un fervent défenseur de la « morpho-anatomie » il y a de cela plusieurs années, il est venu un moment où ma psyché s’est opposée à cette théorie de façon radicale ; dans les deux cas, il n’y avait pas de juste mesure. En vous conseillant d’acheter du contenu prônant la « morpho-anatomie », je ne cherche pas à vous tromper. Mon souhait est que vous compariez la présente série d’articles critiquant la « morpho-anatomie » avec un contenu payant prônant la « morpho-anatomie ». En confrontant mes meilleurs arguments d’opposition à la « morpho-anatomie » aux meilleurs arguments d’adhésion à cette dernière (sans doute disponibles en contenu payant), vous saurez définitivement ce que vous êtes censé penser à propos de cette théorie de l’entrainement.
Note : vous n’avez pas à craindre ce type de contenu payant à partir du moment où vous embrassez la méthode avec laquelle vous apprenez de nouvelles connaissances. Avancez à votre rythme de façon méthodique et tout se passera bien.
Thèse, antithèse, synthèse. Concernant la « morpho-anatomie », retirez la thèse, et votre synthèse s’engouffrera dans le fanatisme scientifique. Retirez l’antithèse, et votre synthèse s’engouffrera dans le fanatisme pseudo-scientifique. Prenez le temps de travailler suffisamment les deux, et vous obtiendrez une synthèse digne de ce nom.
Comment pourriez vous exprimer votre critique envers mes idées ?
En respectant ce petit canevas reprenant le b.a.-ba de la critique constructive :
Que vous soyez adepte de la « morpho-anatomie » ou non, n’insultez ni ma personne ni mon travail.
Si vous pensez que la présente série d’articles comporte des imprécisions importantes à signaler voire des erreurs, vous avez peut-être raison. Afin de maximiser vos chances d’émettre un message constructif basé sur des arguments fondés, vous avez tout intérêt à éviter de focaliser votre attention sur ce qui ne fait pas avancer le débat, car l’inverse pourrait alléger le poids de vos arguments de fond.
Cette vidéo nous informe ceci : « la tolérance, ce n’est pas s’interdire de critiquer. C’est reconnaitre le droit à chacun d’adhérer aux opinions que je critique. C’est ça la tolérance : l’acceptation du pluralisme ».
Si cette citation n’atteint pas votre raison, je vous recommande de visionner cette autre vidéo et d’appliquer les conseils qui y sont véhiculées (sans modération).
Si malgré tout, vous vous acharnez à me manquer de respect et/ou à critiquer mon travail de façon non étayée, je vous renvoie vers l’article 18, 19 et 30 de la déclaration universelle des droits de l’Homme.
À ce stade, si vous êtes toujours dans l’incapacité de distinguer ma personne de mes idées, si vous salissez mon travail par tout un tas de procédés aussi pittoresque les uns que les autres, je me sens forcer de vous insulter : vilain …
À bon entendeur.
Pour en savoir plus
Quelques liens pour appréhender la littérature scientifique de façon plus éclairée :
- « La différence entre une revue systématique et une méta-analyse » : https://www.covidence.org/blog/the-difference-between-a-systematic-review-and-a-meta-analysis/
- « La différence entre une revue systématique et une revue exploratoire » : https://www.covidence.org/blog/the-difference-between-a-systematic-review-and-a-scoping-review/
Ce blog est instructif en plus d’être accessible à tout le monde. Je vous le recommande.
- « Éviter la diffusion de quatre irrégularités pour donner du sens aux preuves : les erreurs, les mauvaises interprétations, les fausses déclarations et les fausses informations » : https://www.researchgate.net/publication/363544740_Eviter_la_diffusion_de_quatre_irregularites_pour_donner_du_sens_aux_preuves_les_erreurs_les_mauvaises_interpretations_les_fausses_declarations_et_les_fausses_informations
- « Questions éthiques liées à la découverte scientifique en science de l’exercice » : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7523901/
- « Comment lire un article scientifique ? – Méthodologie » : https://www.scribbr.fr/article-scientifique/comment-lire-article-scientifique/
Pour ceux qui préfèrent le format vidéo, « Scribbr » répond à plusieurs questions que l’on pourrait se poser autour des études scientifiques (ce qui représente un soutien important pour les étudiants) : https://www.youtube.com/@Scribbr-us
- Formation : « Lire une ECR (essai contrôlé randomisé) de façon plus éclairée » : https://mathiassoulhol.podia.com/pack-etudiant-es
- Formation : « Devenir coach EBP » : https://mathiassoulhol.podia.com/reflexion-en-cours-l-accompagnement-fonde-sur-les-evidences-scientifiques-pour-devenir-la-meilleure-version-du-coach-ebp-moderne
Je compte un jour apprendre des deux formations de Mathias ; j’en ai eu des échos positifs par mon coach. Les descriptifs de formations me motivent beaucoup. J’ai hâte de me dégager du temps pour y participer !
Références
[64] Le Principe de non-contradiction selon Aristote. (s. d.). https://www.les-philosophes.fr/la-metaphysique-aristote/Page-4.html#:~:text=Or%20quel%20peut%20%C3%AAtre%20le,sous%20le%20m%C3%AAme%20rapport%202
[65] Rudy Coia. (2022, 16 janvier). PROBLEME DE MORPHO-ANATOMIE ? (Vraiment ? ) [Vidéo]. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=3Wgpi_zqHMs
[66] Aasa, U., Svartholm, I., Andersson, F., & Berglund, L. (2016). Injuries among weightlifters and powerlifters : a systematic review. British Journal Of Sports Medicine, 51(4), 211‑219. https://doi.org/10.1136/bjsports-2016-096037
[67] Rodríguez, M. Á., García-Calleja, P., Terrados, N., Crespo, I., Del Valle, M., & Olmedillas, H. (2021a). Injury in CrossFit® : A Systematic Review of Epidemiology and Risk Factors. Physician And Sportsmedicine, 50(1), 3‑10. https://doi.org/10.1080/00913847.2020.1864675
[68] Coia, R. (2018, 28 septembre). Les MORPHOTYPES en musculation – Rudy Coia. Rudy Coia. https://www.rudycoia.com/les-morphotypes-en-musculation/
[69] Nuckols, G. (2012, 18 septembre). The dangers of orthodoxy. Stronger by Science. https://www.strongerbyscience.com/training-for-today-a-squat-tip-and-a-rant/
[70] Dolz, J., Rey, N., Surian, M. (2004, mars). Le débat : un dialogue avec la pensée de l’autre. LeFrançaisAujourd’hui (n° 146, p. 5-15). Cairn.Info. https://www.cairn.info/revue-le-francais-aujourd-hui-2004-3-page-5.htm
[71] Le Précepteur. (2020, 10 juin). HEGEL – La dialectique [Vidéo]. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=ztLfA9RBq5s
Toute bonne chose à une fin …
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout.
Ne vous retenez pas si vous souhaitez exprimer une quelconque forme de critique ou de contradiction. Cependant, cela me ferait aussi plaisir que vous ayez la même attitude pour exprimer votre satisfaction vis-à-vis de cette petite série d’articles le cas échéant.
Si vous avez appréciez mon travail, vous n’imaginez pas à quel point lire un commentaire me comble, aussi simple soit-il 😊
Lâchez vous ! Prenez soin de vous ! Nous nous retrouverons dans un prochain article !
À bientôt mécréant 😉